Passionnés de jeux videos, de comics et de turlutes, nous autres, nous avons décidé de créer un blog portant sur notre passion.

dimanche 16 janvier 2022

test metaphysique : 13 Sentinels : Aegis Rim

 Vanillaware est un développeur talentueux et dont chaque nouveau titre est un petit évenement. Cela fait depuis 2013 (!) qu'ils n'ont pas sorti autre chose que des remakes ou remasters. La sortie d'un nouveau titre qui en plus est une nouvelle IP est donc une très bonne nouvelle !

Les graphismes sont quand-même chouettes

Les 13 Mercenaires

Comme son nom l'indique, on suit l'histoire de 13 (treize !) protagonistes liés par le destaing. Il est dur de résumer une histoire si complexe. Un tiers du jeu est même consacré à la ligne temporelle des évènements et au revisionnage des cinématiques. Pour simplifier, il est question de voyage dans le temps, de robots, de fin du monde, de boucles temporelles, d'ordinateur omniscient, de problème de lycéens, de jus de pomme, d'ami imaginaire, et surtout de destins de 13 jeunes gens de différentes époques choisies pour sauver l'humanité.

Iori ne sert à rien

Blanche neige et les 13 nains

Là où le jeu excelle, c'est sa narration impeccable, son interface claire et sa progression, qui n'est pas linéaire. On peut passer d'un personnage à l'autre comme on veut (mais les histoires sont liées, vous n'avez pas lu !) jusqu'à un certain point. Le joueur ne sait plus où donner de la tête, l'histoire se complexifie à mesure qu'il avance, et c'est une tranche d'ingrédient qu'on rajoute dans le sandwich. Il devient ainsi pain-salade-olive-jambon-fromage-tartiflette-cookie-fricandelle ... Et ce n'est pas tout car, il y a 3 modes de jeu. 

Regarder l'arbre permet de savoir ou aller (quand)

La narration à la sauce visual dont on a parlé, la partie review des évenements avec des lieux et des détails à acheter avec de la thune du jeu et la partie tactical. 

Les batailles sont un coup à prendre

Cette dernière est très bien réalisée, mais ne m'a pas emballé. La faute à la difficulté trop variable. En normal, soit on roule sur l'IA soit on passe juuuuste (quand on choisit que 3 persos sur 6 qu'on a oublié d'améliorer), soit elle nous poutre (derniers niveaux). C'est surtout que la partie histoire est imbriquée dans les combats. Pour progresser,  on doit se retrouver dans ce mode alors que l'histoire - passionnante- est en attente. Un peu frustrant. Pour la décrire, on choisit sa team, on tabasse les ennemis au tour par tour en positionnant bien ses unités, on choisit les bonnes attaques, jusqu'à épuisement des unités adverses.


13 à la douzaine

Certains personnages sont moins complexes
La patte graphique de Vanillaware est toujours agréable et c'est encore le cas ici avec des effets de dessins avec des dégradés magnifiques. Les environnements sont un peu moins réussis, mais c'est très très beau. Côté ambiance sonore, tout est parfait aussi, les doubleurs ont dû passer des heures dans les studios (je joue en version japonaise sous titrée français).


Un jeu treize agréable

Varié, beau, intéressant, bien écrit, ce jeu ne manque pas de qualités, peut-être le côté répétitif des batailles aurait pu être amélioré. Mais qu'est-ce que je raconte, c'est le chef d’œuvre de l'année (oui il est sorti l'année dernière) ! Une petite trentaine d'heures où on est scotchés et on réfléchit à ce qu'on a vu - ce qui va se passer - mais qu'est ce que l'autre fait en ce moment ? 

De la grande SF, du grand jeu. J'attends le prochain Vanillaware.